n°45

Présentation : Orfia Laelia, grande-prêtresse, a donné avec son mari Claudius Tryphonianus le jeune un spectacle de combats de gladiateurs. Étonnamment, Claudius Tryphonianus ne porte pas le titre de grand-prêtre, sauf si l'on interprète les lettres AΡ, à la ligne 2 de l'inscription, comme une abréviation d'archiereus (voir ci-dessous). Ils ont pourtant probablement exercé ensemble le sacerdoce du culte impériala. L'écriture et le style du monument commémoratif orientent vers le IIe siècle après J.-C. Si Claudius Tryphonianus porte un nom tout à fait grec qui indique que sa famille a reçu la citoyenneté romaine sous Claude ou Néron, Orfia Laelia descend peut-être d'une famille d'origine italienne installée à Lesbos et helléniséeb. a Le monument commémoratif ayant été trouvé sur le site de Thermi, Claudius Tryphonianus peut avoir été, comme les autres grands-prêtres du IIe siècle, prêtre, grand-prêtre, agonothète et panégyriarque (Labarre 1996, p. 156). b Elle est vraisemblablement apparenté à C. Orfius Pr[ocl]us Iulianus, qui apparaît dans un décret de la fin du IIe siècle (IG XII 2, 67). Ce gentilice est très rare en Asie Mineure. Voir également le grand-prêtre Laelius Claudius Rufus (Mytilène n°16).

Notes : Bull. 1961, 440 , Labarre 1996, p. 155-156.

Source(s) : traduction à faire

Bibliographie : IG XII 2, 447 (IGR 4, 103) , Robert, Gladiateurs, p. 221-222 n°273